Bref compte-rendu du premier workshop Smart Frames à Morez, le 12 mars 2015
15 personnes se sont retrouvées le 12 mars 2015 dans les locaux d’Alutec à Morez pour le premier workshop Smart Frames. Au programme :
- la présentation du projet Smart Frames et du contexte Interreg,
- le lancement d’une communauté Smart Frames s’enrichissant des compétences et des expériences de chacun de ces membres
- une présentation fouillée de l’état de l’art des lunettes augmentées aujourd’hui, un bilan qui va forcément encore évoluer ces prochains mois,
- une introduction aux idées clés du concept Smart Frames en matière d’innovation et au milieu de ces propos généraux,
- une séance « ateliers » dans laquelle les participants se sont répartis en groupes de travail pour envisager des projets d’innovation possibles.
Quatre thèmes à l’initiative des participants et donc autant de groupes ont ainsi émergé lors de ce workshop:
- Des lunettes augmentées pour des usages spécialisés dans le domaine médical
- Quelles lunettes augmentées et quelles fonctionnalités à privilégier pour des seniors ou des personnes avec des déficits physique ou cognitifs ?
- Des lunettes augmentées pour le sport
- Des lunettes augmentées pour le tourisme, la culture et notamment les musées
D’autres groupes de travail possibles ont été envisagés, comme les lunettes pour la prévention des risques industriels ou des lunettes augmentées grands public, mais qui devront attendre le prochain workshop pour être véritablement actifs et explorer à leur tour des possibilités de projets et d’innovation dans ces domaines.
Différentes options ont été choisies par les participants à ces ateliers spécialisés, certains se cantonnant dans l’examen des fonctionnalités les plus évidentes, utiles et pratiques (cas des seniors ou des lunettes pouvant aider des personnes souffrant de certains handicaps, ainsi que des situations de valorisation culturelle comme celles des musées par exemple), d’autres se fixant d’emblée sur les contours d’une application particulière, à développer au plus vite (sport, domaine médical), en trouvant si possible au passage les compléments technologiques et donc les partenaires manquant au projet.
Ce n‘était certes qu’une première exploration, laissant de la place pour d’autres options, usages, projets, marchés et consortiums possibles, mais laissant aussi déjà entrevoir de réelles promesses « projets » et « innovations », et donc à poursuivre. La question des suites de la réflexion à mener ou des étapes subséquentes à même de transformer cette première démarche en véritables projets a immédiatement été posée lors de la phase de synthèse.
C’est l’esprit Smart Frames : imaginer des pistes, des motivations en rapport avec des besoins et des capacités technologiques régionales. Pour des raisons évidentes, certaines des solutions examinées, notamment celles qui se rapprochaient le plus de marchés possibles vont faire l’objet d’accords de confidentialité pour que les groupes qui se constituent, surtout en raison du fait qu’il va falloir trouver des apports technologiques et industriels complémentaires, puissent avancer dans la sérénité. Les groupes les plus ouverts (seniors, culture) auront quant à eux peut-être à se spécialiser davantage à l’avenir.
Une des questions les plus intéressantes à laquelle le projet Smart Frames est désormais confronté est celle de définir comment sur la base de cette impulsion initiale des groupes peuvent poursuivre un travail déjà engagé, stimulant et encore très ouvert vers des étapes plus concrètes (et au pire ne pas perdre la réflexion acquise) et en même temps laisser toute la place, toute la motivation nécessaire à explorer et développer des pistes produits et services originales lors du prochain workshop et au-delà.
Le programme du workshop du 2 avril à Yverdon (Suisse) devra être revu en conséquence et sera prochainement publié, dans sa forme nouvelle, sur le site www.gosmartframes.com .